30/01/2012

Petit guide de survie à la crise

C'est prouvé les Français sont le peuple le plus pessimiste de la planète. Et dans le délicieux contexte socio-économique actuel, il faut chaque matin couper les couches de morosité à la machette pour aller travailler... Ou chercher du travail pour ceux qui font partie de la population grandissante de chômeurs de l'hexagone. Si par les temps qui courent, le réflexe est compréhensible, broyer du noir est déprimant et contre-productif.

Alors que faire pour ne pas sombrer? De petits gestes quotidiens, pour nous, pour les proches et les un peu moins proches, qui nous aideront à rester humains, à remettre l'humain au centre de nos priorités, dans une civilisation qui semble avoir oublié qu'elle n'existe que par l'humain et non pas un nombre infime de ses représentants. Quelques idées pour mettre un peu de rose et de vert dans le gris.



Lire des bouquins ou visiter des sites qui proposent une vision, des alternatives et des solutions au marasme dans lequel nous a menés la cupidité sans limite de l'univers de la finance et des pieuvres multinationales. En France, les économistes atterrés tiennent un discours emprunt de bon sens, alors qu'Outre-Atlantique des visionnaires tels que David Korten et son magazine Yes ou  Riane Eisler se sont penchés depuis longtemps sur des systèmes alternatifs au nôtre.

Tisser les liens de vos communautés et vous entraider. Il existe des tas de moyens en participant à des activités associatives ou en rejoignant un SEL dans votre commune. 

Entamer une activité créative. Poterie, couture, peinture, dans art dramatique? Rien de tel que la création pour se sentir mieux. Si vous pratiquez déjà, ne la lâchez pas faute de temps en vous laissant envahir par la morosité générale. Si vous aimeriez bien sans savoir comment, libérez votre créativité de Julia Cameron et le nouveau journal créatif d'Anne-Marie Jobin (le journal créatif est pour l'instant épuisé) peuvent vous permettre de vous reconnecter avec votre créative intérieure.
 

Financer le projet d'une femme dans un pays en voie de développement. En Inde, au Pakistan ou en Afrique, il suffit parfois d'une centaine d'€ pour changer la vie de quelqu'un, avec la Finca, par exemple.  Babyloan, notamment vous offre la possibilité de choisir le projet auquel vous allez apporter votre soutien financier.

Consommer éthique et local. Le bulletin de vote semble parfois ne plus avoir d'effet positif, mais quand celui-ci est la carte de crédit, nous avons tous une parcelle de pouvoir qu'il n'appartient qu'à nous d'utuliser. Quand c'est possible, préférez votre épicier de quartier ou un petit commerce indépendant plutôt que la grande distribution, qui est activement impliquée dans le système dont nous souffrons aujourd'hui presque tous.

17/01/2012

Quelques perles sur la toile et dans la presse au féminin

La toile est de plus en plus riche et même si la presse écrite souffre de cette concurrence, elle se montre parfois créative et audacieuse. Petit tour d'horizon des sites que j'ai l'intention de visiter en 2012 et des magazines dans lesquels je me plongerai volontiers.

Vanity Fair. Oui, vous avez bien lu. Quand on dit Vanity Fair, on pense glossy, shootings huppés et pubs de luxe. Mais le mensuel n'est pas un piège à pub ou un catalogue pour oisives fortunées. Ainsi qu'on peut le constater sur leur site, ils se penchent régulièrement sur des sujets de société et des questions politiques. On leur doit notamment une enquête terrifiante dans le numéro de novembre dernier sur les finances de la Californie. Quelques mois plus tôt, leur article sur les 99% face aux 1% d'ultra-privilégiés ne manquait ni d'audace ni de justesse.


La blogosphère féminine est riche, Hello Coton l'a compris. Pour celles qui ne connaissent pas encore, ce site est une plate-forme de blogs de filles. Toutes celles qui le souhaitent peuvent inscrire leur blog et créer leur profil, ainsi que je l'ai fait moi-même il y a quelques mois déjà. On peut se créer un fil d'actu correspondant à ces centres d'intérêt, en s'abonnant aux blogs que l'on découvre et apprécie. Je regrette cependant que les catégories soient trop limitées et conventionnelles. A mon avis, on passe à côté de petits trésors, parce qu'ils ne rentrent pas dans une « case » presse féminine traditionnelle.

Causette. Contrairement à Universelle, le projet d'Isabelle Varrito qui n'a pas dépassé le premier numéro et à Shi-Zen, que j'adorais mais qui a disparu après un peu plus d'un an et 11 numéros, Causette est pour l'instant le seul des magazines féminins alternatifs qui tienne le cap et qui ait trouvé son public avec une diffusion de 75000 exemplaires. Abrasif, parfois même un peu trop. Mais Benoîte Groult est abonnée, ça doit être un signe.


Save my brain
: j'avais déjà évoqué précédemment ce site dédié comme son nom l'indique à la tâche ardue de sauver le cerveau des femmes. Il a récemment changé de présentation pour un format blog, mais il conserve sa liberté de ton et traite de la culture au sens large sans être inutilement élitiste.
Mammamia. Pour les Anglophones, une petite mention au site d'une journaliste chroniqueuse australienne, Mia Freedman que j'ai découverte lors d'un séjour là bas. Sympa, incisif et participatif.

10/01/2012

Ras le bol du RER A

On commence à en parler ici et là, mais pour les Franciliens qui habitent sur la ligne de RER A, le quotidien est devenu un enfer. On sait à quelle heure on quitte son domicile le matin, mais pas celle à laquelle on arrivera sur son lieu de travail, parfait pour les réunions et rendez-vous. Le soir, idem dans l'autre sens. On sait à quel heure on quitte son travail, rarement quand on arrivera chez soi.

Après des années de fonctionnement chaotique, des travaux sur le tronçon Boissy-St-Léger l'été dernier qui ont empoisonné la vie des usagers sans apporter d'amélioration tangible, hier, le vase a débordé pour les 1 à 2 millions de Franciliens qui empruntent chaque jour cette ligne saturée et obsolète. La panne d'une rame entre La Défense et Charles de Gaulle Etoile a laissé une partie de ses 2000 passagers bloqués 3 heures dans le tunnel.


Reprise par divers médias, une dépêche AFP épargne frileusement la RATP, effleurant à peine le calvaire vécu par les usagers dans une rame probablement surchargée à cette heure de pointe, qui étaient en plus dans le noir.  Heureusement que le témoignage d'une habitante de Sucy en Brie dans un blog apporte un regard plus réaliste et humain sur le point de vue des usagers. Et encore, cette dame n'était pas dans la fameuse rame. Pas plus que moi qui ait eu en plus la chance d'attendre mon infidèle RER du bon côté, à Auber. J'ai quand même mis près d'1h30 à rentrer chez moi, en empruntant deux lignes de métro avant de récupérer un RER plus loin sur la ligne, dans une station moins embouteillée.

Le pire est que je suis consciente d'avoir eu beaucoup de chance par rapport à d'autres. Mais le fond du problème n'est pas l'incident d'hier que la RATP qualifie de "situation exceptionnelle", mais plutôt le fait que les retards perpétuels et surcharge structurelle de la ligne pèsent lourdement sur la vie quotidienne de plus d'un million de Franciliens et que les projets d'amélioration sont bien longs à se mettre en place.

08/01/2012

Gel visage gommant des Iles

Pour prolonger l'été dans votre salle de bains, voici un nouveau soin que j'ai mis au point et que j'utilise depuis quelques semaines, le gel visage gommant des îles. L'élément gommant est de la noix de coco râpée, il s'agit donc d'un gommage très doux. L'avantage est qu'il peut être utilisé quasi quotidiennement, parce qu'il n'est pas trop abrasif. 

Voici les proportions, pour 30 ml:
15 ml de gel nettoyant visage
10 ml Gel d'aloe vera
3 cuillères à moka de noix de coco râpée
½ cuillère de gomme de guar
10 gouttes d'extrait de fruit de la passion (AZ)
EPP pour la conservation

01/01/2012

L'après shampoing qui ne tourne plus au vinaigre

Depuis environ un an et demi, je fabrique régulièrement un après-shampoing à base de beurre de karité, d'huile de jojoba et de vinaigre de cidre. J'utilisais le conditionneur émulsifiant d'Aromazone Comme émulsifiant mais ayant découvert sur divers blogs et forums qu'il fonctionnait mieux associé au BTMS, j'ai décidé de mélanger les deux. Expérience réussie, l'émulsion est beaucoup plus facile à obtenir. Plus besoin de s'acharner avec un batteur à oeufs à grande vitesse. Le produit obtenu est assez dense et doit être utilisé en petites quantités, mais donne à mes cheveux l'aspect soyeux que j'appréciais déjà avec la première version.

 

Voici les proportions:
Phase huileuse (25%)
Conditionneur AZ   4%
BTMS   4%
Huile de jojoba   11% 
Beurre de karité  6%
 
Phase acqueuse (75%)
Eau de source  35%
Vinaigre de cidre  27%
Gel d'aloe vera   10%
Glycérine végétale 3%
 
Conservateurs: Extraits de Pépins de Pamplemousse, vitamine E.