27/03/2013

Semis intérieurs et inspirations extérieures


En matière de cultures potagères comme pour le reste, je suis une irréductible autodidacte. Les études en classe, l'obligation de rester des heures derrière un pupitre pour écouter un professeur, m'ont toujours profondément dérangée. J'ai perfectionné mon anglais par moi-même et j'ai instantanément adhéré à la tendance générée par la toile, de partager ses expériences de DIY. Par ailleurs, mon grand-père est ingénieur agronome et il m'est (trop ) récemment venu à l'esprit que c'était peut-être de lui que je tenais cette envie qui m'a toujours tenaillée, de rendre mon jardin comestible.

Et c'est ainsi qu'année après année entre l'expérience personnelle, les ressources internet, les livres ou les échanges avec d'autres jardiniers, je parviens progressivement à verdir mes menottes. Pas facile, sachant qu'en région parisienne le climat est frais, cette année l'hiver tape l'incruste et dans la commune où j''habite, la terre n'est pas particulièrement riche. Je suis partie de loin, avec des plants de tomates repiqués en pleine terre qui faute de nutriments et de lumière, n'ont pas fait une seule fleur, mais peu à peu, j'apprends à optimiser mon petit espace.

L'année dernière, j'avais tenté (sans succès) des semis intérieurs. En janvier 2013, j'ai remis ça avec un peu plus de réussite. Jusqu'à présent, rien de spectaculaire. Mais J'ai déjà quelques pousses de poivrons, un mini bac de tomates et les deux feuilles arrondies caractéristiques de la courgette sont sorties il y a une dizaine de jours. Mais le retour en force de l'hiver m'a fait un sale coup (comme à tous les jardiniers). Impossible de sortir les pousses dans la serre, qui descend à 8°C la nuit. Allez, encore une petite semaine de frimas et le (vrai) printemps s'annonce. 

24/03/2013

La seconde vie des petites balles jaunes




Quelque part en France, votre enfant en rééducation joue peut-être au ballon sur un tapis souple avec d'autres petits malades et blessés qui espèrent être bien vite sur pied pour reprendre le cours de leurs activités. Ce que vous et eux ignorez probablement, c'est que votre chère tête blonde sautille en fait sur un broyat de balles de tennis, qui ont été joyeusement frappées et échangées par des joueurs et joueuses de tennis de tous âges et tous niveaux dans l'un des clubs affiliés à la Fédération Française de Tennis: deux vies sportives pour une seule petite balle jaune, objet incontournable et hautement symbolique du jeu de tennis.

L'opération balles jaunes, lancée par la FFT en 2008 est un bel exemple d'implication d'une institution sportive dans le recyclage des déchets. 2,8 millions de balles ont été réutilisées depuis 2009 et en 2013 1,5 millions de balles devraient être collectées. 19 tapis souples ont déjà été réalisés, bénéficiant à des structures à vocation sociale, sanitaire ou éducative. « Savoir que celles que l'on a utilisées sont transformées en tapis et servent aujourd’hui à des enfants en situation de handicap encourage à les collecter, confie Arnaud Clément, capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis et l'un des parrains de l'opération. Si je peux aider à faire connaître cette initiative responsable de la Fédération Française de Tennis, je le ferai. »


22/03/2013

Au nom de la Terre, ou quand Pierre Rabhi vous invite à partager son quotidien

« Si je ne cultive plus mon jardin, je meurs». Je ne suis pas certaine d'avoir mémorisé la phrase au mot près (difficile de prendre des notes dans une salle obscure), mais c'est cet aveu vibrant lancé par Pierre Rabhi qui m'a le plus frappé dans Au nom de la terre, le documentaire qui lui a été consacré par Marie-Dominique Dhelsing.

J'ai eu la chance d'assister jeudi soir à l'UGC Bercy, à une projection en avant-première de ce film, suivi d'un débat avec Pierre Rabhi et les principaux protagonistes du long métrage. Ce docu très authentique co-produit par l'association Terre et humanisme retrace le parcours personnel de Pierre Rabhi -depuis son Algérie natale à son Ardèche d'adoption- et raconte son action de par le monde autour de l'agroécologie. Au nom de la terre est une ode au retour à la terre nourricière, une invitation à se reconnecter dans la joie à cette planète qui nous nourrit et que nous ne cessons de saccager depuis des siècles.


Dans les pas de Pierre Rabhi, Vous vivrez la création d'une oasis dans l'aridité du Burkina Faso, l'introduction de l'agroécologie dans un monastère. Vous découvrirez des personnages aussi éclectiques qu'inspirants, entre une nonne à la main verte, une châtelaine au surnom évocateur de la princesse Bobo ou un homme d'affaires qui a mis son savoir-faire au service de la création d'un centre agroécologique.

Ainsi que vous le suggère rue 89, laissez-vous tenter par une petite séance de cinéma,  pour découvrir ce film qui sort le 27 mars et soyez certains que l'expérience vous incitera à penser votre quotidien et votre rapport à la nourriture d'une façon différente. Plus tangible. Plus saine. Et si vous avez ensuite envie d'aller plus loin, mais que vous vous demandez bien comment apporter votre petite contribution à cette renaissance et cette reprise du pouvoir par chacun d'entre nous à une échelle citoyenne, vous pouvez rejoindre le mouvement des colibris, également créé par Pierre Rabhi et dont j'avais évoqué la (R)évolution dans un billet précédent. En passant devant votre kiosque à journaux, vous pouvez également faire l'acquisition du dernier numéro de Kaizen (ou changement positif en japonais), excellent magazine créé par les colibris et qui vient se souffler sa première bougie.


Bon, sur ce, je vous laisse vous débrouiller avec tous ses liens (et la bande-annonce), parce que si je veux avoir des tomates cet été, il faut quand même que j'aille désherber mon potager.

17/03/2013

L'opération Licorne arrive sur les vergers


Pour apporter ma contribution à l'opération Licorne lancée par Ellen sur les Fleurs Rebelles (et aussi parce que j'en ai bien besoin), je me suis décidée à organiser mon premier concours sur ce blog.

Clin d'oeil à Ellen, qui a eu la générosité de m'offrir son four et tout son matériel Fimo, une partie du lot sera constituée par un petit porte-clefs en forme de cœur rose pailleté en fimo et perles. Fabrication maison évidemment. Il est accompagné d'un petit flacon rose déco, DIY également. Puis un pinceau à maquillage de sac à main argenté et enfin pour la touche verte qui colle aux Vergers d'Atalanta, j'offre deux petits sachets de graines : 20 poivrons bio et 10 tomates bio Kokopelli de ma propre production 2012. Le parfait kit de démarrage pour toutes celles qui ont envie de se lancer dans les cultures avec l'arrivée du printemps, même en jardinières sur un balcon ou un rebord de fenêtre.

Pour participer, il faut évidemment être abonnée aux Vergers d'Atalanta sur Hello Coton, membre du blog sur google ou liker la page facebook. Il faut également laisser un commentaire sur ce billet et s'y déclarer participante, avec un email valide dans le formulaire, en cas de gain. L'opération Licorne dure jusqu'au 31 mars 2013.

14/03/2013

Peggy Pascal réinvente le « It bag » version humanitaire


Le potager urbain, ce n'est pas une lubie des villes ultra-branchées façon New-York. Si l'île de Manhattan a été une pionnière en matière d'agriculture verticale et de conversion verte des toits des gratte-ciels, le potager urbain peut également s'installer dans une autre sorte de ville, comme un bidonville.

C'était en tout cas l'opinion de Peggy Pascal, Française de 36 ans qui travaille pour l'association Solidarités Internationales et qui a eu l'idée d'introduire les sacs potagers dans les quartiers défavorisés de Nairobi, où elle intervenait pour le compte de Solidarités Internationales. Succès pour la jeune agronome,  obtenu le 11 mars, le premier prix de terre des femmes, initiative de la fondation Yves Rocher.



Transformer un sac de jute en potager portatif, en le remplissant de terre, de cailloux et en perçant des trous pour nicher les plants de légumes, il fallait y penser. Mais c'est Peggy Pascal elle-même qui en parle le mieux (ci dessus), après avoir dispatché 240 000 de ses "It bags" dans la capitale du Kenya.


10/03/2013

Genèse de mon potager urbain


Ah le petit potager urbain ! Le petit carré de légumes savoureux cultivé pour le plaisir de cueillir, cuisiner, déguster sa propre production ! Une autre saveur, une autre expérience et un rapport à la terre qui change du tout au tout.

Le mien est né il y a trois ans. Alors qu'après avoir dégusté avec délice les tomates cerises que j'avais récoltées sur deux plants cultivés en pots sur ma terasse, je grillais de passer à l'étape suivante : la pleine terre. Mais j'hésitais. Mon jardin est un mouchoir de poche, alors sur quoi gagner un espace suffisant pour que quelques plants de légumes puissent s'épanouir ? Mais il y avait cette langue de terre tout au fond de mon jardinet, cette partie de la pelouse infestée par les mauvaises herbes et dont je ne faisais de toute façon pas grand chose. Même si les résultats n'étaient pas luxuriant, je n'avais de toute façon pas grand chose à perdre.

Trois récoltes (dont la dernière franchement décevante) plus tard, le potager s'est organisé en carrés, enfin presque. Chaque année, je grignote quelques centimètres, au point qu'en 2013, la profondeur de mon mini potager atteint 1,75 m et la « biodiversité" s'étend chaque année. Au début, il n'y avait que les tomates et quelques courgettes. Puis sont venues les aubergines et les poivrons, les cornichons, les choux.

Il y a deux ans, j'ai fait l'acquisition d'une mini serre de jardin, qui me permet d'abriter mes semis tout au long des semaines très (trop) fraîches du printemps francilien. Ce qui m'a permis d'acheter de moins en moins de plants. Et d'en produire de plus en plus, au point d'être en mesure de donner le surplus à mes proches.

Je vous invite à suivre mon cheminement au fil de la saison, où je partagerai mes expériences (bonnes et mauvaises) d'apprentie maraîchère urbaine. Prochains rendez-vous, les semis intérieurs et mes sources d'infos, entre bouquins, sites et blogs.

03/03/2013

Cinq pistes pour que la journée de la femme soit aussi la vôtre


Se réunir en trouvant grâce à la carte interactive du ministère des droits des femmes ou la liste établie sur le site de la journée de la femme, les divers évènements qui sont organisés autour de chez vous. Pour les Parisiennes muées par une faim culturelle le site evous a également recensé les principales expos, conférences  etc...

S'offrir une petite escapade européenne grâce à l'offre de Thalys, qui permet aux femmes d'acheter un billet de train pour 8€ pour trois destinations, utilisable entre le 18 et le 25 mars. Ou une petite commande sur le site de la marque de cosmétiques Gemology, qui l'accompagnera toute la semaine d'un cadeau spécial.

Participer durant cette journée 2013 dont le thème est la violence contre les femmes à l'action de l'Occitane en s'offrant un savon solidaire pour aider les femmes du Burkina Faso.

Soutenir l'engagement masculin aux droits des femmes  avec l'évènement à vos talons citoyens, créé par le magazine Marie-Claire. Ne boudons pas le plaisir de voir des hommes courageux tenter de marcher en escarpins (Sarenza). Pour une fois...


Rugir en enfourchant une moto à Paris ou ailleurs avec l'opération toutes en moto. Et comme BB nous n'aurons besoin de personne en Harley Davidson. Vrooooom.