30/05/2013

Rencontre avec Anne-Sophie Novel, égérie de la co-économie (2ème volet)

Docteur en écomonie, créatrice du site écolo-infos, blogueuse sur le site du journal le Monde, auteur de trois ouvrages (Guide du locavore, Vive la co-révolution et depuis le 30 mai la vie share), Anne-Sophie Novel a déjà une vie derrière elle. Ce petit bout de femme dont la fraîcheur n'a d'égal que l'intensité des convictions n'a pourtant que 32 ans. Au OuiShare Fest où elle était conférencière, nous l'avons rencontrée pour qu'elle soit notre femme du mois de mai. En deux volets, parce qu'elle a beaucoup de choses à partager. Forcément. Et que c'est passionnant. Suite et fin des confidences.



Après la co-révolution, la vie Share, ton nouveau bouquin, vient de sortir. Qu'y trouveront les lecteurs ?
Anne-Sophie Novel. L'idée était que ce soit un petit frère de la co-révolution, qui pour moi était une grille de lecture de ce qui se passait dans le domaine, à tous les niveaux. Lors d'une intervention au OuiShare Fest, j'ai été un peu provocatrice. J'ai dit, « regardez les chiffres, le co-voiturage et les AMAP concernent moins de 10% de la population ». Il y a un gros écart entre l'intention de vouloir agir différemment et le passage à l'action. Il faut quand même rendre cela intelligible, accessible et attractif. Je n'ai pas trop de souci cependant sur le côté sexy de la chose, il est là avec notamment les disco soup.


Ton activité est variée et passionnante, mais comment gagne-tu ta vie ?
Pas avec mes livres !. Je vis de piges, de diverses collaborations avec le Monde et l'Express également, sur leurs hors série. Et je fais de la formation en
entreprise.

Quels sont tes projets ?
J'ai été nommée récemment experte auprès du conseil économique et social européen pour travailler sur l'obsolescence programmée. Je suis super contente, parce que c'est un sujet qui m'intéresse énormément. L'idée est d'écrire un texte qui sera soumis au parlement à la commission européenne, pour donner des directives qui permettront de lutter contre l'obsolescence programmée. Par ailleurs, je ressens le besoin de travailler avec une équipe pour aller investiguer sur des sujets qui m'intéressent. Quand on est à son compte et pas payée, c'est impossible. Etre indépendante, c'est fatiguant.

Quel rapport as-tu avec la condition féminine ?
C'est une question que j'aimerais aborder depuis longtemps pour valoriser les femmes qui agissent. J'ai épinglé récemment l'université de la terre organisée à l'UNESCO, qui avait 87% d'intervenants masculins. Les femmes sont fautives, les médias sont fautifs. Tout le monde est fautif.

En quoi les femmes sont-elles fautives ?
J'en ai parlé avec des amies qui sont actives dans La barbe. Nous sommes formatées à ne pas nous mettre trop en avant, quand nous ne nous sentons pas assez légitimes et expertes. Nous culpabilisons en tant que maman, par rapport à notre vie de famille et du coup, nous nous écrasons. Et lorsqu'on l'ouvre trop, on se fait tacler. C'est pour cela que je salue des initiatives comme le guide des expertes. Il a pour vocation dans chaque secteur à pointer vers des femmes pour qu'elles puissent aussi être interrogées par les médias.


(Crédit photo d'Anne-Sophie: Julie Rey, Elle)

28/05/2013

Rencontre avec Anne-Sophie Novel, égérie de la co-économie

Docteur en écomonie, créatrice du site écolo-infos, blogueuse sur le site du journal le Monde, auteur de trois ouvrages (Guide du locavore, Vive la co-révolution et à partir du 30 mai la vie share), Anne-Sophie Novel a déjà une vie derrière elle. Ce petit bout de femme dont la spontanéité n'a d'égal que l'intensité des convictions n'a pourtant que 32 ans. Au OuiShare Fest où elle était conférencière, nous l'avons rencontrée pour qu'elle soit notre femme du mois de mai. En deux volets, parce qu'elle a beaucoup de choses à partager, forcément. Et que c'est passionnant.



Tu es devenue une référence en matière d'économie du partage, mais aussi d'écologie et de développement durable, comment es-tu arrivée là dedans ?
Anne-Sophie Novel. Durant mon cursus économie, tout ce qui était inégalités et injustice me parlait beaucoup. A côté de cela, j'étais passionnée par les médias depuis toujours, mais je savais que c'était bouché. Alors j'ai fait une thèse d'économie sur le parcours de laquelle j'ai réalisé que je rencontrais des sujets peu abordés dans les médias. Je suis rentrée dans le développement durable par le biais de ses aspects économiques, à une époque où entre Nicolas Hulot et la vérité qui dérange d'Al Gore, on commençait à parler de ce sujet. C'est ainsi que je suis tombée en 2006 dans la marmite des blogs, avec « à l'évidence », celui que j'avais créé sur la plate-forme publique du Monde. A l'époque, j'avais 26 ans et j'étais SoAnn sur la toile. Comme je faisais de la recherche et je préférais rester sous un pseudo. Dans mon domaine, la finance internationale, j'étais un peu le mouton noir de ma promotion.

Comment as-tu eu l'idée de créer le site Ecolo-info ?
Quand Nicolas Hulot a créé le pacte écologique, je travaillais pour l'alliance pour la planète et j'ai eu la chance d'être parmi les 50 tirés au sort pour y participer. C'est là que j'ai réalisé que j'avais une connaissance du web, des sites commerçants et des ONG autour de l'écologie et que je pouvais peut-être partager cela. J'ai alors créé, en 2007 une barre d'outils participative, qui se téléchargeait gratuitement sur internet et le site associé écolo-info. Je l'ai fait en deux secondes, sans me soucier d'une quelconque stratégie. Mais c'était juste après le Grenelle de l'environnement, le site offrait l'accès clé en main à tous ces sujets et ça a fait boule de neige.


Et c'est ainsi que tu es arrivée au journalisme...
J'ai soutenu ma thèse en 2009 et j'ai travaillé pendant neuf mois en entreprise, mais j'avais un rôle très commercial et cela n'a pas fonctionné pour moi. Très rapidement, j'ai été sollicitée pour écrire des articles, faire des formations et du community management pour l'Ademe (Agence pour le développement durable). Puis en 2009, on m'a demandé d'écrire un guide à l'usage des locavores.

Ton implication dans l'économie du partage s'est-elle inscrite dans cette évolution ?
Lors d'un séjour à Copenhague, j'ai entendu «il faut remplacer le partage du monde par un monde de partage » ou encore « c'est en coopérant qu'on y arrivera » . Mais jamais personne ne disait comment. J'essayais de réfléchir là dessus lorsque je suis tombée sur un article américain, fin 2009, qui parlait de la collaboration radicale et d'entreprises dans les technologies vertes qui avaient décidé de travailler en bonne intelligence et de mettre en commun ce qu'elles pouvaient pour avancer plus vite, plutôt que rester dans un rapport de force. Lorsque j'ai évoqué ces sujets avec mon coauteur Stéphane Riot, il m'a dit qu'en entreprise, il travaillait sur l'intelligence collective. Et notre livre a été publié par Alternatives, une branche de Gallimard. Pour moi, l'économie collaborative permet de s'économiser toute la phase de sensibilisation.

Dans le 2ème volet de cette interview qui paraîtra le 30 mai,  Anne-Sophie évoquera ses projets, son rapport à la condition féminine, mais aussi son nouvel ouvrage: la vie share.

(Crédit photo d'Anne-Sophie: Julie Rey, Elle)

24/05/2013

J'ai testé pour toi... Un after work mes bonnes copines


Mes bonnes copines, vous connaissez ? Non ? Pourtant, MBC est le premier réseau d'entraide au féminin, cofondé il y a un peu moins d'un an par Florence Haxel. Je vous en avais parlé en novembre 2012, quelques mois seulement après son lancement. Depuis, les bonnes copines se sont multipliées. Plus de 9000 coups de pouce ont été mis en ligne par les membres, qui à quelques semaines de souffler la première bougie du réseau sont plus de 23000.


Outre les coups de pouce et les rendez-vous secrets, mes bonnes copines organisent parfois des afterwork dans des lieux forts sympathiques, comme celui auquel j'ai eu le privilège d'assister jeudi soir à l'espace Weleda, rue Franklin Roosevelt à Paris. Un verre de jus de bouleau dans la main droite et trois fraises tagada dans la gauche, je fais connaissance avec quelques bonnes copines et on hume les divers produits de la marque, naturels et séduisants. Puis, après le tirage au sort de la tombola, qui a permis à une bonne copine veinarde de gagner un massage, je teste quelques-uns des ateliers proposés.



J'observe ainsi Claire, qui anime celui de mes bonnes copines pro pour les entrepreneuses qui voudraient donner un peu de visibilité à leur activité via le réseau. Puis j'entame un fructueux échange avec Stéphanie, qui nous emmène à la découverte de notre (ou nos) talent(s) et nous aide à trouver quels coups de pouce on pourrait bien proposer à nos BC. Pour ma part, je sors de ce "bilan de compétences" informel et convivial avec l'idée d'un rendez-vous secret à élaborer prochainement. Après avoir échangé quelques mots avec Florence Haxel, totalement nature et totalement charmante, je repars avec le sourire et une adorable pochette mauve pleine d'échantillons Weleda.



Bilan de la soirée : Indice de satisfaction excellent, qui valait bien un billet pour fêter l'arrivée de la nouvelle rubrique-catégorie dans les vergers: AtalanTest. Nous étions 80 au total à l'espace Weleda et comme je n'ai parlé qu'à 5 ou 6 bonnes copines, c'est en soi une bonne raison de m'inscrire au prochain afterwork pour faire connaissance avec les 73 autres. Ou à des rendez-vous secrets, avant d'organiser le mien. Et si vous avez envie de devenir une bonne copine, foncez sur le réseau ou si vous me connaissez, demandez-moi d'être votre marraine.

(Crédit photo: mes bonnes copines)

19/05/2013

Le potager urbain pour les nul(le)s, épisode 2


C'est une sensation désagréable. Très désagréable. Depuis que les grands frimas ont enfin levé le camp (à peu près cinq semaines plus tard que d'habitude), j'ai progressivement déménagé mes semis intérieurs dans la petite serre de jardin. Chaque matin, je fais ma petite ronde. Avec une pointe d'angoisse. Les froids tardifs aidant, escargots et autres limaces voraces ont certainement trouvé qu'il faisait bon à l'abri de la vitre. L'auberge leur a semblé d'autant plus sympathique qu'était livrée régulièrement leur nourriture favorite : les tendres feuilles des jeunes plants de légume. Du coup, ils se sont installés, les affreux petits squatteurs.

 

En fouinant régulièrement sous mes petits pots, j'en ai envoyé un certain nombre croquer ailleurs. Mais en dépit des barrières de coquilles d'oeufs brisés (une chance que j'aime les omelettes), des tapis de cheveux disposés autour des plants et des piscines de bière invitant aux noyades collectives, j'ai perdu quatre plants de poivrons sur cinq, deux concombres sur trois, une aubergine et quelques tomates noires de Russie, mes préférées. Au revoir l'autonomie que j'avais espéré réaliser cette année. J'ai dû racheter quelques plants pour compléter mon potager.

Les saints de glace passés, je mets progressivement en place les survivants. Un carré pour les tomates (enfin plutôt un rectangle en l'occurrence), différent de l'an dernier, puisque ses cultures sont particulièrement gourmandes. Un autre carré ombragé a été dédié aux salades et la roquette -première plantée dans la saison- a commencé à donner dès le 5 mai. Les deux autres carrés abriteront les épinards, courgettes, aubergines. Enfin, quelques salades supplémentaires à l'ombre des concombres et peut-être un ou deux choux.

Chaque année, je gagne une vingtaine de centimètres sur la gazon, et si la surface est double de la première année, mon petit potager urbain soufflera en 2013 sa quatrième bougie. Partie de zéro, j'apprends sur le tas et en puisant dans les diverses sources à disposition des urbainculteurs dans mon genre. Depuis le premier épisode du potager urbain pour les nul(le)s, j'ai continué ma petite exploration. C'est ainsi que j'ai téléchargé quelques e-books à l'usage des apprentis maraîchers, comme 1m2, 10 kg de légumes ou comment réussir ses semis comme un pro. Comme il n'est pas toujours facile de retrouver les bons liens pour télécharger ces ouvrages, le wikio du séduisant projet P2P food lab -primé au OuiShare Fest- en répertorie un certain nombre, ainsi que d'autres ressources concernant l'agriculture urbaine. Autant d'astuces pour cultiver son bout de terre ou des bacs sur un toit ou un balcon, avec un investissement financier minime.

14/05/2013

Avant-première des créateurs Etsy au TAJ Paris




Les boutiques éphémères sont tendance, celle que le TAJ a imaginé ne manque pas d'atouts avec sa sélection éclectique de créateurs parisiens Etsy. Dans un show room distinct de cette astucieuse échoppe dédiée au made in France, que je vous avais fait découvrir en avril, se mêlent harmonieusement cartes et dentelles, déco et bijouterie, dans lesquelles j'ai pu flâner au cours de cette soirée blogueuses. Dans l'attente de l'ouverture au public du 16 au 19 mai.

On s'interroge sur la fonction des pittoresques transistors ô rêves ô désespoirs, avant de découvrir qu'une fois l'interrupteur actionné, ils deviennent de charmantes veilleuses. On s'interdit de craquer pour une boîte Glamour de la même créatrice, noire et rose fushia, qui serait d'un si bel effet avec sa plume sur la coiffeuse que je n'ai pas. On se félicite que l'atelier du Pélican nous démontre que l'on peut réaliser de la marqueterie avec du carton recyclé.





On emporterait bien quelques bracelets en bois de Laklak, avant de s'offrir une escapade au carnaval de Venise, les traits dissimulés derrière un masque de chat de Lucille Michieli. Entre deux découvertes, on poserait bien sa tête sur un coussin rétro, même si c'est plutôt à un doudou d'Al & co que l'on penserait pour sécher les larmes de l'une de nos chères têtes blondes.

 



10/05/2013

Opération Hello Sunshine : des fleurs rebelles dans les vergers


Coucher de soleil printanier à Miami Beach

Je ne sais pas si je l'avais exprimé assez clairement lors de la précédente mais j'adore les opérations bonne humeur d'Ellen, la blogueuse souriante et astucieuse des Fleurs rebelles. Mars fut le mois du rose et des paillettes avec l'opération Licorne. Mai sera celui du retour du soleil et du ciel bleu, non seulement sur nos blogs, mais dans la vie réelle. Oui, on y croit, alors allons-y pour l'opération sunshine, à laquelle je participe avec autant d'enthousiasme que j'avais organisé mon premier concours en l'honneur de la licorne.

Coco Beach





Les manteaux sont rangés, les bottes aussi, interdiction de sortie jusqu'à octobre 2013 pour avoir (largement) violé le couvre-feu tacite : février avec une tolérance jusqu'à la mi-mars. Les bonnets et autres écharpes sont également consignés dans la cave. Le moment est venu de gambader dans les vergers en tongs et micro shorts. Les lunettes de soleil ont été nettoyées. Les crèmes filtrant les rayons solaires (faites maison évidemment) sont sorties des armoires, alors que le potager qui jouxte les vergers s'apprête à s'épanouir.

Collection Atalantide

Une brise d'inspiration estivale m'a permis de vous fabriquer hier deux modèles de boucles d'oreillesqui seront le lot de cette "opé Sunshine" sur les vergers : pour l'humeur "sunny girly", le modèle Coco beach et pour les envies de mer turquoise, j'ai pioché un de mes modèles préférés dans ma collection Atalantide. Pour participer au concours qui dure jusqu'au 2 juin, laissez-moi un message ici avec un moyen de vous contacter et suivez les Vergers d'Atalanta (si ce n'est pas déjà le cas) sur Hello Coton, aimez la page facebook du blog., ou abonnez-vous sur Blogger. Bonne chance à toutes et  place au soleil et ciel azur

05/05/2013

Samedi cabaret au OuiShare Fest


Derrière la cité des sciences de la Vilette, le cabaret sauvage accueillait samedi la OuiShare Fest et l'action parisienne de la journée de plantation nationale des Incroyables comestibles. Promenade dans l'univers intriguant et séduisant de l'économie du partage.

Au Oui Share fest, on ne laisse pas son portefeuille à l'entrée -comme on abandonnait son colt aux portes du saloon- mais on pourrait.Tout s'échange, se partage et rien ne se paie. Sur la place principale, une bande de bricoleurs motivés assemblent une maisonnette wiki en bois dont les plans ont été partagés sur la toile par des architectes de bonnes volonté. De l'autre côté de la place, Les adeptes des Incroyables Comestibles ont déjà les mains dans la terre. Les bacs, sacs potagers et pots de diverses tailles accueillent les plants de tomates, courgettes et autre fraisiers ou aromates.

A l'entrée du chapiteau, un charmant jeune homme m'offre un badge portant la mention Jane. Ma mission, que j'ai acceptée, sera de retrouver Tarzan. Si je parviens à le traîner par son string en peau de bête jusqu'au stand Drivy, nous aurons droit à une réduction sur notre prochaine location de véhicule en partage. L'idée est originale et le jeu franchement amusant, même si je vais échouer lamentablement dans ma quête.
Sous le chapiteau et autour de la structure, de petits espaces s'organisent en minis conférences. Anne-Sophie Novel -que je vous ferai découvrir plus amplement dans la rubrique femme du mois des vergers- présente avec simplicité et enthousiasme son nouveau livre, la vie Share, pendant pratique et grand public du précédent, vive la co-révolution. Une autre intervenante évoque le cadre juridique de cette économie d'échange, alors que la disco soup, repas partagé où chacun participe à l'épluchage des légumes, se prépare en musique.

Plus tard dans l'après-midi, le chapiteau accueille une grande conférence autour de l'alimentation, de la semence à la distribution. On découvre des projets généreux comme l'aide à l'installation de jeunes agriculteurs souhaitant respecter la terre, ou un programme pour la fabrication et la réparation des outils agricoles L'intervention de Shabnam Anva, est particulièrement convaincante. Lorsqu'elle évoque le projet des femmes semencières, on se prendrait à vouloir faire de la blogueuse, la Vandana Shiva française. Un peu plus loin, des volontaires font sauter les crèpes qui s'échangent contre un bisou ou une séance de thérapie. Dans cette foule bon enfant on entend presque autant d'anglais que de français et les enfants n'ont pas le temps de s'ennuyer qu'ils partagent les activités de leurs parents ou s'échangent leurs jeux au stand de troc.



L'esprit s'évade alors que l'on arrose quelques légumes qui trouvent le soleil du bord du Canal de l'Ourq un peu intense pour leur goût, et on se demande si et surtout comment ce monde-là pourrait remplacer l'autre, celui dans lequel on vit encore. Ou même s'ils pourraient cohabiter.

03/05/2013

Ils sont fous ces Australiens, épisode 2







Certains plantent des potagers à partager dans les espaces publics, d'autres ont choisi l'art et les loisirs créatifs dans leur démarche citoyenne. A l'automne dernier, je vous avais parlé de la façon dont Theofania, mon amie australienne, permettait à des artistes de partager leur passion avec sa communauté à Adelaide, à travers les commerces locaux.

Cette fois c'est le yarn bombing une autre de ses actions pour égayer l'espace public d'oeuvres tricotées imaginatives et colorées, a retenu l'attention de la chaîne de télévision ABC, qui a réalisé un sujet sur le mouvement. Le « manteau » avec lequel les tricoteurs « Aussies » ont habillé une sculpture locale rappelle qu'une œuvre d'art n'est jamais terminée. Et la démarche de nos cousins d'Australie donnera peut-être des idées aux adorateurs des aiguilles en France.