30/09/2013

1000 pionniers sont prêts à changer le monde

Les projets alternatifs sont de plus en plus recherchés et les meilleures initiatives ont parfois la chance de trouver un cadre qui les récompense, soutient leur enthousiasme ou leur donne simplement une visibilité accrue. C'est ainsi qu' à l'initiative de Newmanity et Shamengo, sont nés les 1000 pionniers qui changent le monde, prix partiellement décernés par le public.

Thierry Jaquet cultive les plantes dépolluantes

Le 20 septembre sur le Concorde Atlantique, onze projets ont été présentés par leurs auteurs et leurs parrains ou marraines respectives. Curieuse, j'ai essayé les lunettes universelles mises au point par Jan In't Veld. Je ne vais pas tarder à chercher les points de vente des objets en cuir de saumon récupérés par Stiven Keretegian dans les déchets d'usines. Je vais peut-être demander à Thierry Jacquet de me faire visiter sa ferme, où il décontamine les sols avec des plantes. Et j'installerais avec plaisir quelques-uns des lampadaires absorbeurs de CO2 créés par Pierre Calleja dans mon voisinage. Une petite suggestion, enfin : si votre boîte ne possède pas de Canibal,  suggérez-leur de s'équiper : la machine mise au point par Benoît Paget et Stéphane Marrapodi, avale vos gobelets et canettes vides et vous donne des bons d'achats en échange. Avec Canibal, le recyclage ne sera plus jamais une corvée.

Pierre Calleja traque le CO2

La présentation des premiers projets au public sur les Berges de Seine s'est achevée le 21 septembre, mais les candidatures restent ouvertes jusqu'au 15 octobre. Les 30 finalistes seront annoncés deux semaines plus tard et le 3 décembre prochain, trois inventeurs astucieux verront leurs initiatives récompensées : un prix mille pionniers choisi par le jury, un autre coup de cœur toujours par le jury et enfin un prix du public pour lequel chacun peut voter jusqu'au 18 novembre.

Avec Benoît Paget et Stéphane Marrapodi, soyez Canibal

(crédit photo: www.1000pionniers.com)

27/09/2013

Au Festival des Utopies Concrètes, Tristi cuisine Alter-natifs



A quelques pas du pittoresque stand délimité par des rideaux de bouteilles en plastique, celui de Tristi a attiré les gourmands, le week-end dernier au Festival des Utopies concrètes. Sur l'esplanade des jardins d'Eole, la jeune femme offrait une dégustation de ses produits maison au public dans la zone des utopies concrètes : speculoos, crème de pruneaux, petits cakes savoureux, pâtes à tartiner sur les blinis et du pain également fabriqués par ses mimines, le stand d'alter-natifs, la petite entreprise que l'on pourrait qualifier de traiteur maison, a rencontré un joli succès.

C'est au printemps dernier que Tristi a décidé de se lancer. Aidée par son conjoint, elle vend les produits qu'elle cuisine... A prix libres. Là est l'originalité de son concept et l'explication de sa présence au FUC: Des produits que chacun paierait selon ses moyens et selon la valeur qu'il leur accorde. J'ai rapporté un petit pot de savoureuse crème de pruneaux, mais comme je n'étais pas trop sûre, j'ai demandé à Kristi si le billet que je lui laissais était suffisant. Hé oui, à force de se contenter de lire les étiquettes et de râler parce que c'est trop cher, on n'est pas vraiment habitués à fixer soi-même le prix d'un produit.

On souhaite en tout cas bonne chance à Tristi et à son joli projet Alter-natifs. Parce que c'est déjà courageux de devenir entrepreneuse sociale et solidaire, mais laisser le consommateur fixer lui-même le prix, il faut une sacrée foi en l'être humain.

22/09/2013

J'ai testé pour toi: la créativité citoyenne au service de l'entreprise

Cette semaine dans le cadre du Forum mondial Convergences, j'ai participé à un atelier créatif Hold Up orchestré par Makesense, au profit de l'entreprise Gevalor. A mon grand regret, je n'ai pas cambriolé la banque de France (dommage ce n'était pas très loin), mais j'ai peut-être contribué (modestement) à aider une entreprise qui organise notamment le tri de déchets à Madagascar et souhaite trouver des partenariats pour compenser son bilan carbone, avec l'aide de la fondation Goodplanet. Allez, je vous raconte.

Comment ça marche. Le projet de l'entreprise et ce qu'elle cherche est présenté aux « volontaires » du partage créatif, une dizaine d'individus possédant tous des affinités avec l'entreprenariat social et le développement durable. On nous distribue des feutres et des post it multicolores ("chouette ! Madame, on va dessiner ?"). L'animatrice (dans le langage Makesense, elle est un gangster, puisqu'elle organise des hold-ups) lance les questions sur le sujet, rarement téléphonées mais parfois volontairement provocatrices.

Ce qui fonctionne. Les citoyens partageurs jouent carrément le jeu. Pendant 1h30 où on a l'impression d'être un salarié de l'entreprise en plein brainstorming dans les locaux de la boite, les idées fusent. L'atelier est rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde. Et lorsque dans la phase finale, les participants s'associent en équipe pour pondre un pré-projet, il sort forcément quelque chose d'intéressant ou d'utilisable.



Ce qui pourrait fonctionner mieux. La règle d'or est qu'on ne juge pas les idées des autres. Parfait pour libérer les résistances et encourager les individus à s'exprimer. Mais je suis quand même ressortie avec une impression de segmentation. Chacun sa petite idée, chacun son post it et on met tout ensemble à l'arrivée. Difficile de rebondir sur l'idée de quelqu'un, de la fertiliser ou d'espérer qu'un autre citoyen va compléter la vôtre. On se prive d'une partie de la dynamique de groupe Ceci dit, coup de chapeau à l'animatrice, il faut une sacrée énergie pour canaliser les idées des uns et des autres et faire bosser ensemble pendant 1h30 (et même un peu plus) des personnes qui ne se connaissaient pas du tout avant... Et ne se reverront probablement jamais!

18/09/2013

Dans les coulisses de We demain (concours)

En juin dernier, je vous avais parlé du mook (magazine-livre) We demain, revue déterminée à s'engager pour changer d'époque. Avec Séverine du blog in-édite, nous avons eu la chance de réaliser un sujet vidéo dans le cadre de notre formation à l'EMI et de découvrir les coulisses de la rédaction, en plein bouclage du numéro 5, qui sortira en librairies et en kiosques le 10 octobre prochain. En fil rouge du sujet, la longue interview que nous a accordée François Siegel, co-fondateur et éditeur de la revue.


Séverine et moi avons été accueillies très chaleureusement par l'équipe et comme je souhaitais faire partager mon coup de coeur pour le titre, We demain a accepté de nous offrir quelques exemplaires, afin que je puisse vous les faire gagner ici. On commence tout de suite avec le numéro un, dans lequel vous trouverez notamment une longue interview de Nicolas Hulot, un décryptage de la 3ème révolution industrielle par Jérémy Rifkin, les jobs clés du futur, le développement de la robotique et même le bonheur clés en main.
 
Pour participer au concours, il faut habiter en France métropolitaine, être abonnée aux Vergers ou les suivre sur Hello Coton ou facebook. Les partages sur les réseaux sociaux sont autant de chances supplémentaires. Date butoir du concours, le 15 octobre. En attendant d'être l'heureuse gagnante ou de découvrir le numéro 5 le 10 octobre, vous pouvez faire connaissance avec We demain sur leur site, leur page facebook et leur twitter. Une mine.

12/09/2013

Le potager en septembre, abondance et récolte de graines de tomates (tuto inside)


Il a fallu du temps, mais le soleil de juillet-août a finalement fait son œuvre. Les légumes se multiplient et les tomates sont particulièrement abondantes. Petit clin d'oeil à mère nature, la terrasse et les jardinières dans lesquelles j'ai placé mes plants en surplus sont aussi voire plus productives que le carré (rectangle) dévolu aux tomates dans le potager. C'est une véritable petite jungle chargée de fruits prometteurs qui s'est développée, que je contiens tant bien que mal avec des tuteurs. Histoire que les tomates folles n'écrasent ni mes framboisiers ni ma sauge.


Maintenant, il ne reste qu'à espérer que l'automne sera doux et ensoleillé pour profiter pleinement de cette récolte dans laquelle je croque depuis déjà plusieurs semaines, tout en prenant bien soin de récolter les précieuses graines pour les semis de l'hiver prochain et d'éventuels trocs avec d'autres jardiniers.

Me basant sur mon expérience personnelle, je vide les graines dans une petite passoire et je fais un premier nettoyage. Je place ensuite les graines dans un petit bol avec de l'eau. Je laisse ensuite les graines dans l'eau pendant quelques jours, puis elles repassent dans la passoire pour un ultime nettoyage. Je les laisse ensuite sécher sur un sopalin et 24 heures plus tard, elles sont prêtes à être placées dans les petits sachets fabriqués en récupérant et découpant des enveloppes publicitaires.



Comme j'ai évidemment planté plusieurs espèces, la difficulté consiste à ne pas les mélanger. Rien ne ressemble plus à une graine de tomate qu'une autre, même si avec  un peu de pratique, j'ai remarqué que les graines de tomates noires étaient plutôt vertes et celles de tomates rouges. Mais il y a aussi les tomates cerises, les tomates ananas... Vous m'avez comprise. Je place donc généralement le sachet correspondant sur la petite piscine personnelle des graines, pendant qu'elles font trempette. Plus fiable que ma mémoire !

Tomate noire, à point pour la consommation

06/09/2013

Humer l'été indien au Moulin à café

Cela faisait un petit moment que j'entendais parler du Moulin à café comme d'un lieu qu'il fallait connaître et où il se passait plein de choses. L'occasion de le découvrir s'est trouvée le week-end dernier avec la journée d'animations et ateliers organisée par les Incroyables Comestibles Paris.


Au bout d'une rue calme du 14ème arrondissement, le moulin a café a trouvé sa maison il y a 7 ans  dans un local associatif au rez de chaussée d'une résidence étudiante, sous l'impulsion d'Urbanisme et démocratie. Longeant le square et jardin partagé où le café cultive les aromates sur sa parcelle attitrée, le lieu est aussi accueillant que convivial.


Aux beaux jours, il fait bon flâner sur la vaste terrasse, avant que les premiers frimas vous poussent dans la salle. on s'installe avec plaisir sur les chaises recouvertes de pièces de tricot, ce yarn bombing popularisé par les anglo-saxonnes dans leurs communautés. Le comptoir délivre des consommations à des tarifs oubliés dans la capitale (on a testé le gâteau au chocolat, un délice pour 2,5€) et c'est encore moins cher pour ceux qui ont aquitté les 10€ d'adhésion annuelle.


Délimitant l'espace scénique, un sage piano aimerait bien que l'on vienne caresser ses touches plus souvent. Mais la sono portable ne manque pas d'occasions d'être mise à contribution. Ainsi que le souligne Julienne, la chaleureuse et dynamique responsable des activités du café. Les animations ne manquent pas dans cet établissement où se mélangent toutes les catégories d'âge : « Une tous les soirs », insiste Julienne. Quel que soit le jour où vous décidez de pousser la porte, il y aura une scène ouverte, un atelier d'écriture, un cours de salsa  ou encore une soirée bien-être. Consultez le programme ou laissez-vous surprendre. 

01/09/2013

Les touristes et le made in France

Le mot rentrée est sur toutes les lèvres... Alors pour humer les quelques vapeurs estivales qui sont encore dans l'air, je vous propose une petite incursion dans le monde des touristes et des souvenirs qu'ils achètent chez nous.

A travers un sujet vidéo que j'ai réalisé dans le cadre d'une formation à l'EMI, voici quelques témoignages sur le rapport de nos visiteurs étrangers avec le fameux made in France, concept en vogue mais aussi majeur pour notre avenir économique. Et en prime, un petit clin d'oeil au TAJ Paris, une boutique parisienne qu'on apprécie particulièrement sur les Vergers et qui est justement spécialisée dans l'artisanat français.