30/10/2013

Un supermarché collaboratif à Paris, c'est possible


Vous habitez à Paris et vous n'en pouvez plus du système de la grande distribution. Votre goût limité pour les navets vous tient à l'écart des abonnements à une AMAP? Les livraisons de La ruche qui dit oui près de chez vous ne sont pas assez fréquentes pour couvrir vos besoins? Enfin les tarifs de la supérette bio en face de votre immeuble sont prohibitifs? C'est mal parti pour vous inutile de le nier, mais si vous habitez dans le XVIIIème arrondissement, il y a peut-être un petit espoir : la coopérative de la louve. Allez je vous raconte.


Qui. En mai dernier à la OuiShare Fest j'avais été séduite par l'intervention dans une conférence des porteurs du projets de la coopérative de la louve. Deux Américains, Tom Boothe et Brian Horihan se sont inspirés du succès grandissant de la Park Slope Food Coop, qui prospère depuis plus de 40 ans dans le quartier Brooklyn à New-York. Et pourquoi pas en France, où ils habitent, ce sont-ils dit en 2010 ?


Pourquoi. L'objectif est évidemment de proposer des produits de qualité, majoritairement locaux et bios, aux adhérents. Mais aussi de créer un circuit de distribution juste et éthique, qui s'articule autour d'un lieu -le supermarché- qui participe à la vie de la communauté.

Quand. Le groupement d'achat et l'association les amis de la Louve existent déjà et un local provisoire de distribution devrait être en service à partir de novembre 2013. D'après le descriptif du projet sur la plate-forme de financement participatif à laquelle elle fait appel, le supermarché devrait physiquement ouvrir ses portes en juin 2015.

. Soutenu par la mairie du XVIIIème arrondissement de Paris, le supermarché coopératif devrait s'implanter dans le quartier Simplon.




Comment. Pour financer le projet, la louve passe par la plate-forme de financement participatif KissKissBankBank, mais la règle d'or du futur supermarché que pour y faire ses courses, il faut également y bosser : 2h45 par adhérent seront requises toutes les quatre semaines. Repassez vos tabliers !

Aller plus loin. Le projet est séduisant et a reçu un accueil chaleureux sur la toile verte. Vous pouvez notamment découvrir l'interview donnée par Tom Boothe et Brian Horihan sur le site de OuiShare. Conso-globe a également consacré un long article au projet. Enfin, si vous n'habitez pas le XVIIIème arrondissement de Paris, ne soyez pas totalement désespéré. Si la louve s'implante, d'autre coopératives ne tarderont certainement pas à voir le jour.

27/10/2013

Comment fêter Halloween (Samhain) sans éco-culpabiliser ?

Il était une fois Halloween, fête commerciale exportée par nos amis Etats-Uniens, contribuant grandement à la prospérité des fabricants de costumes, de friandises et... des dentistes qui soignent les caries des «zenfants» quelques mois plus tard....
Nooooon c'est le mauvais disque. On reprend tout. Il était une fois Samhain, festival celtique, célébré en Europe durant l'ère pré-chrétienne par nos chers ancêtres pour justement honorer les leurs. Et qui renaît depuis quelques décennies avec le mouvement néo-païen, dont les coutumes sont assez éloignées du grand carnaval d'Halloween à l'américaine.



Si vous hésitez encore, que vous refusez de sacrifier à la danse des marchands du temple, mais qu'en cette période un peu tristoune, vous avez quand même bien envie de vous laisser entraîner dans l'élan festif des sorcières et citrouilles, voici quelques pistes pour s'amuser sans gâcher.

A vos ciseaux et stylos. Pour se mettre dans l'ambiance Halloween, la première étape est généralement de repeindre la maison en orange... Enfin de décorer son intérieur avec plein de citrouilles. C'est évidemment plus facile d'acheter tout fait, mais plus amusant, économique et écologique de fabriquer soi-même, de préférence avec des matos de récup. Si l'inspiration manque le tableau de Jenny Lyon sur Pinterest est une mine, et celui d'ecoParty time n'est pas mal non plus.



Quand l'habit fait la sorcière... Ou le vampire, le fantôme, l'araignée, la Lady Gaga... Tous les coups sont permis pour Halloween. Mais pas question d'acheter un déguisement, alors que l'on peut se débrouiller avec un peu d'astuce et ce qu'on a sous la main. Là encore, on trouve tout sur Pinterest, à condition de savoir chercher et ce tableau Planetpals devrait donner quelques options aux sceptiques.

Quand il n'y a plus de citrouille, il y en a encore. Découper une citrouille pour la transformer en lanterne, c'est tentant. Mais que vous décidiez ou non de jouer les sculpteurs d'un jour, la citrouille, c'est avant tout bon dans l'assiette, en soupe et même pour le dessert en tarte. Une fois le repas dévoré, les restes sont évidemment pour le compost et non la poubelle. Pensez à extraire les graines auparavant. Si vous avez un bout de terre ou un grand bac sur votre balcon, vous pourrez les planter et peut-être récolter vos propres citrouilles l'an prochain. Pour boucler la boucle.

24/10/2013

Socialter, un mag pour l'économie nouvelle vague

La presse est en crise, mais ça bouge quand même dans les kiosques. Et la grande mutation sociétale qui se prépare y contribue fortement. A la rentrée, j'avais écrasé une petite larme en apprenant la suspension de parution de l'excellent Biomood, qui rafraîchissait le paysage d'une presse féminine vérolée par la surconsommation. Mais en dépit de cette déception, il y a de la lecture pour les acteurs, observateurs et curieux de la nouvelle société émergente. Le numéro 5 de We demain vient de sortir, alors que Kaizen prépare deux nouveaux hors série (en attendant l'entrée de la première femme à son comité de rédaction). Plus récemment, j'ai mis mon petit nez dans le dernier né de ces titres du monde de demain : Socialter. Verdict.

Plus vert que lui tu défailles. Il ne s'agit pas d'extrémisme écologiste mais juste... de la couleur de la couverture du numéro un! Les nouveaux titres ont peut-être du mal à s'imposer, mais impossible de louper celui-ci dans les kiosques. Alors qu'au printemps 2012, j'avais écumé trois kiosques sans trouver Kaizen (« Kai quoi, c'est une revue pour les sumo ? »), les kiosquiers ont bien repéré Socialter. Il suffit de bredouiller les premières syllabes et le rectangle vert fluo apparaît instantanément et passe dans vos mains pour... 6,50€. Ouille!

Un financement original. A une époque où lancer un nouveau titre peut parfois relever d'une foi quasi religieuse ou tout simplement d'une folie furieuse, Socialter a choisi le financement participatif. Culotté. C'est le site kisskissbankbank -dont le fondateur Vincent Ricordeau est en couverture- qui a permis de sortir ce premier numéro. On y lit d'ailleurs un dossier de 28 pages sur le microcrédit et le crowdfunding. Coïncidence?


Ce qu'on y trouve. Socialter se proclame le magazine de l'économie de la nouvelle génération et annonce innovations sociales, technologie et entrepreneurs du changement. Un contenu qui n'est pas sans rappeler celui de We demain, mais présenté sous un format différent (bimestriel contre mook trimestriel) et avec une cible jeunesse déclarée. Dans ce numéro de lancement, Shabnam Anvar et Cyril Lage débattent autour de l'économie participative, Marine Dumeurger nous entraîne dans les coulisses d'une imprimerie rachetée par ses salariés et l'on découvre également le cadre législatif de l'économie sociale et solidaire. Parmi d'autres rubriques qui ne demanderont qu'à évoluer.


Ce qu'on a aimé. L'enquête sur les bénéfices de l'économie du partage et sa dimension pratique avec les applis incontournables. Le « social lab », qui braque un projecteur sur des projets innovants.

Ce qu'on a moins aimé. La maquette, qu'on aurait espérée plus dynamique et audacieuse.

Pour faire plus ample connaissance. Pour les prudents, qui voudront prendre le pouls de cette nouvelle publication avant d'ouvrir leur bourse, rendez-vous sur le site du titre, sa page facebook ou à l'écoute de ses tweets.

20/10/2013

Des prix pour nous, les filles

Dans notre société en pleine mutation, les projets altruistes et écologiques foisonnent et les femmes sont particulièrement actives dans ce domaine. Au point que des prix spécifiquement féminins sont apparus. En voici quelques-uns, pour suivre les initiatives féminines ou … Participer si vous en portez vous-même une. 



Prix des femmes Marjolaine. Si vous êtes une fille engagée dans l'alimentation ou l'agriculture durable, foncez, ces prix sont pour vous. Et surtout ne tardez pas, le salon Marjolaine -qui porte ses récompenses- approche (voir agenda) et la date limite pour poser sa candidature est le 25 octobre. Ces prix s'adressent à «menant des actions exemplaires (sous forme associative, entrepreneuriale, philanthropique ou coopérative) dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation écologiques et solidaires, en France et dans les pays en développement. », explique la présentation sur le site du salon. Quatre catégories sont prévues  agricole, culinaire, solidarité et solidarité internationale, auxquelles s'ajouteront un prix des visiteurs du salon et prix du jury, au sain duquel on retrouve notamment Anne-Sophie Novel, auteur de la Vie Share et Cyril Dion, co-fondateur du mouvement Colibris et directeur de la rédaction du magazine Kaizen. Les prix seront remis au salon le samedi 9 novembre.



Prix terre des femmes de la Fondation Yves Rocher. S'adressant à des femmes « conduisent des actions qui contribuent à la sauvegarde du monde végétal et à l’amélioration de l’environnement, tout en œuvrant au bien-être de la collectivité », précise le site de la fondation. ces récompenses décernent trois bourses de 10 000, 5000 et 3000€. Elles ont notamment salué les it-bags potagers de l'astucieuse Peggy Pascal. Pour 2013, le dépôt des dossiers est clos depuis le 30 septembre, mais cela laissera plus de temps aux candidates potentielles pour peaufiner leur projet vers la promotion 2014.


Prix des femmes pour le développement durable. Pour la 4ème année consécutive, le groupe de presse Mondadori souhaite "soutenir des femmes qui oeuvrent au quotidien en faveur du développement durable à travers leur entreprise ou une association", explique le groupe sur son site. Mondadori offre ainsi aux lectrices de ses magazines la possibilité de donner -avec une dotation de 10 000€- un nouvel essor à leurs projets dans trois catégories : protection de l'environnement, engagement social et économie durable. Là aussi, c'est fini pour 2013, puisque le 12 juillet était la date limite pour s'inscrire. Mais 2014 n'est pas si loin...


Sans oublier...Women powering work, prix dotés de 75000$ et à travers lesquels Ashoka récompense des femmes oeuvrant pour l'égalité économique dans le nord de l'Afrique et au Moyen-Orient.  Les femmes en or du site aufeminin.com, qui comprennent une catégorie environnement, l'association cyberelles qui avec récompense avec le concours Power starter les e-entrepreneuses issues des quartiers ou de la diversité, ou encore les femmes dynamisantes de Clarins.

17/10/2013

Malala Yousafzai, un passeport pour un courage exemplaire

La jeunesse du monde milite et n'attend parfois même pas sa majorité pour agir pour la planète ou défendre ses droits. L'été dernier, j'avais évoqué ici la sympathique entreprise de recyclage créée par Malis Buckholz. Alors que vous pouvez retrouver toute une brochette d'enfants écologistes et entreprenants dans ce dossier réalisé par We demain, c'est à Malala Yousafzai que je voulais aujourd'hui rendre un petit hommage féminin.


Si elle n'a pas obtenu le prix Nobel de la paix, Cette Pakistanaise de 16 ans est plus que jamais dans l'actualité cette semaine parce que le Canada a salué son courage en  accordant la citoyenneté honoraire à celle qui vit désormais en Grande Bretagne avec sa famille. Un joli geste pour souligner le courage d'une jeune femme qui se bat pour l'éducation des jeunes filles au Paskistan, bravant notamment la terreur des Talibans.

Alors que même en France elle serait trop jeune pour voter, Malala Yousafzai a déjà une vie derrière elle. A 11 ans, elle tenait un blog sur le site de la BBC avant de devenir l'héroïne d'un documentaire. En 2012,  elle était gravement blessée par balle à la tête, après une tentative d'assassinat perpétuée par les Talibans. Quelques mois plus tard, elle prenait la parole à l'ONU et devenait la plus jeune nominée pour le prix Nobel de la paix de toute l'histoire des récompenses suédoises.


Malala est aujourd'hui plus que jamais la femme à abattre pour les Talibans, qui veulent sa tête et auraient promis la mort aux libraires qui vendront son nouveau livre : Moi Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans. Icône en occident -et récente lauréate du prix Sakharov- mais controversée dans son pays, Malala ne cache pas son ambition d'être un jour premier ministre dans son pays. Cela ne l'empêche pas d'être également une jeune fille comme les autres, fan de Justin Bieber, de la saga Twilight et du cricket.

(Edit 11-10-14): Après avoir manqué la session 2013, Malala a obtenu conjointement le 10 octobre 2014, le prix Nobel de la paix pour son action en faveur de l'éducation des enfants, Elle est à 17 ans la plus jeune lauréate, toutes catégories confondues.

13/10/2013

Prenez-en de la graine avec les femmes semencières

L'alimentation et les semences sont un enjeu capital pour l'avenir de l'humanité . En marge de nombreuses publications comme celle dans Kaizen le mois dernier, les événements se sont également multipliés ces derniers jours, notamment dans le cadre de la 2ème quinzaine internationale de la semence libre, initiée par Vandana Shiva. C'est l'occasion pour moi d'évoquer ici un très beau mouvement qui se développe : les femmes semencières.


Leur histoire commence avec la rencontre initiatique de leur fondatrice Claire Chanut avec sa propre stérilité, qui l'a connectée, révèle-t-elle « avec celle de la planète ». Deux enfants  plus tard, la magie de la fertilité est toujours au cœur des convictions de la créatrice des femmes semencières. Fascinée par la photosynthèse, Claire avait lancé en 2005 l'association fotosyntesia, avant qu'au détour d'une rencontre, Pierre Rabhi lui suggère de devenir une femme semencière et de susciter la vocation chez beaucoup d'autres si possible.


C'était en 2011, et deux ans plus tard, les femmes semencières se sont organisées. Pour  "relier à travers le monde toutes celles et ceux qui le souhaitent pour faire vivre des projets de reproduction et de conservation de semences vivantes et reproductibles", comme l'explique le site, une dizaine de projets locaux se sont développés en France, mais aussi au Sénégal, au Maroc ou encore à Haïti  « Pierre est en train de rédiger un manifeste », précise Claire Chanut. Pour être une femme semencière, quatre composantes sont nécessaires, l'étincelle, la terre et l'eau, les semences et le savoir faire. Les femmes semencières doivent accompagner le processus de la vie, de la graine à la graine et notamment apprendre à leurs adeptes comment semer mais aussi comment récolter les graines.



C'est au Festival du Livre et de la presse d'écologie (Felipe pour les intimes) que j'ai rencontré Claire le samedi 13 octobre. Elle était en pleine discussion avec François Rouillay, l'instigateur des Incroyables Comestibles en France, qui fourmille également de projets ambitieux. Les deux mouvements se rejoignent et ces deux amoureux de la terre parlent même de « mariage » entre eux.


En attendant la publication des bans et les merveilleux enfants qu'ils ne manqueront pas de faire, les femmes semencières sont partenaires d'une conférence débat, OGM en tous genres, ça suffit, le lundi 14 octobre à 19h30 à l'espace Jean Dame (17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris).  La semence étant au cœur des enjeux de notre alimentation, les femmes semencières étaient également présentes le mois dernier lorsque Shabnam Anvar, l'une des expertes planétaires en matière de semences, a présenté un petit film astucieux destiné à éveiller les consciences sur ce qui se trame dans les coulisses du business agro-alimentaires : le droit de semer. A visionner et à partager sans modération.

10/10/2013

Le potager urbain en octobre: les bonnes et les mauvaises surprises

De retour d'un long et lointain voyage ce matin (plus de précisions dans un prochain billet), je me suis précipitée sur mon potager pour savoir comment il avait vécu mon absence. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une courgette jaune géante, qui était un tout petit bébé il y a quinze jours!


En revanche, du côté des tomates, la récolte qui promettait d'être abondante est déjà menacée par les premières gelées : un bon nombre de fruits sont fichus, rageant pour un 10 octobre. Heureusement, certaines tomates ont eu le temps de mûrir et cela sent le bon coulis de tomate pour un prochain repas. Bonheur intense de rentrer chez soi après une longue absence et de ne pas être condamnée à la sempiternelle sortie supermarché, parce qu'il y a de quoi se nourrir dans le jardin.


06/10/2013

J'ai testé pour toi oOlution, les cosmétiques du futur

Les rencontres des Incroyables Comestibles Paris réservent parfois de belles surprises. En papotant sur la terrasse du moulin à café en septembre, j'ai ainsi découvert l'esprit vif et novateur d'Anne-Marie, la créatrice d'oOlution. Je connaissais la marque, dont j'avais lu beaucoup de bien sur le blog d'écologirl. Mais je n'avais pas testé les crèmes. Au terme d'une enrichissante discussion qui a permis à quelques échantillons des produits oOlution (ageout et whole again) d'arriver jusqu'à ma frimousse, j'ai pu y remédier. Verdict.


Couleur, odeur, texture. Je fabrique la plupart de mes cosmétiques depuis cinq ans, je ne suis donc à priori pas une cliente type d'oOlution (quoique, on ne sait jamais..). En revanche, je suis une testeuse sans pitié, jugeant ma propre production à chaque nouvelle formulation. Le premier contact avec un cosmétique s'articule pour moi autour de trois sensations, la couleur, l'odeur et la texture. Pour la couleur, Oolution est la sobriété absolue avec un blanc immaculé. L'odeur est très légère, très naturelle et n'apparaît vraiment que quand on l'applique. Je dirais que c'est une odeur agréable, mais surtout, qui inspire confiance. La texture enfin, est fine et très pénétrante. La crème est bien absorbée par mon épiderme et ne laisse aucune trace. Simplement une sensation veloutée.

oOlution anti-allergie. L'une des raisons qui m'a poussée à fabriquer la plupart de mes produits n'est pas la sensibilité de ma peau qui est plutôt tolérante, mais celle de mes yeux. Avec la micro-transpiration, au bout de quelques heures, l'écrasante majorité des crèmes du commerce me pique les yeux. Avec ageout comme whole again que j'ai testés, aucun effet secondaire à déplorer. Youpiii!



oOlution conservation. En manipulant les échantillons que m'avait donnés Anne-Marie, comme en surfant sur le site d'Oolution, j'ai constaté que les tubes étaient conçus pour que les contacts entre nos doigts et le produit soient minimaux. Avec les flacons pompe airless (entièrement recyclables) dans lesquels sont conditionnés les produits Oolution, bactéries, passez votre chemin.

A propos, pourquoi ça s'appelle oOlution? Le double o, c'est pour le signe de l'infini qui  "s'inspire du fonctionnement de la Nature, où il n'existe pas de déchets mais où tout est réutilisé, nous explique la créatrice. Ce fonctionnement en cycle fermé, sans déperdition, est symbolisé par le oo qui représente le signe infini. L'infini qui évoque le fonctionnement circulaire des écosystèmes, dont nous devons nous inspirer pour rendre notre société plus durable, un combat cher à oOlution !"

La femme derrière les tubes. Elle s'appelle Anne-Marie, elle a 34 ans et elle est ingénieure. Mais alors qu'elle oeuvrait encore pour une marque de cosmétiques très connue, elle rêvait déjà de formuler ses propres produits. Puis, elle a décidé de se lancer, mis trois ans et demi à peaufiner oOlution, y a injecté toutes ses connaissances et ses convictions, évoquant notamment sa démarche vers la biodiversité et son souhait de "créer un régime équilibré pour la peau". Le résultat est que dans les crèmes oOlution, il n'y a un maximum d'agents actifs: "Les produits traditionnels ne sont pas digne d'un organe comme la peau, argumente Anne-Marie. Ils contiennent 2, 3 actifs sur lesquels tout est misé sont complétés par beaucoup d'excipients qui ne servent qu'à remplir la formule"