24/07/2016

C'est reparti pour la saponification à froid


Quand je vois les photos de savons DIY sur certains blogs, ça me fait toujours super envie.
C'est grâce à une blogo-copine que j'avais tâté pour la première fois de saponification à froid. Et il me grillait de recommencer. Seul bémol: manipuler la soude, bof, very bof. Autant, mélanger des huiles végétales avec des hydrolats pour réaliser de belles émulsions, je trouve ça ludique. Autant essayer de ne rien cramer (ni moi ni la maison) en jouant au joyeux petit chimiste, hum...
Mais quand même, tous ces beaux savons... C'est tentant.


Lorsqu'une copine blogueuse-journaliste (mais pas dans le domaine des savons) m'a titillé sur le sujet, que je me suis dit à deux on divise les bêtises potentielles par quatre, alors allons-y! Et c'est ainsi que nous avons réalisé chacune notre petite recette, en nous inspirant largement de la fiche saponification à froid d'Aromazone.
Pour ma part, j'ai choisi une base d'huile d'olive, avec de l'huile d'amande douce en surgras à 9% (réduction de soude calculée sur Aromazone) un oxyde bleu mélangé avec un peu de poudre de spiruline pour obtenir un joli vert. Et j'ai rajouté un petit mélange d'huiles essentielles de basilic tropical, cèdre et petitgrain.
Pour le moule, nous avions découpé un côté de deux briques de lait végétaux Nous y avons coulé une partie de nos pâtes respectives (de couleur rose, façon fraise écrasée pour Sylvie). Mais nous avions également de jolis moules pour des formes plus esthétiques et originales. Les résultats sont très satisfaisants. Après une cure de cinq semaines, nous avons essayé nos savons et une chose est certaine: nous allons poursuivre nos expérimentations!


Cinq conseils pour démarrer facilement
-Lire avec (grande) attention un ou des modes opératoires complets comme celui d'Aromazone et regarder quelques vidéos, plus faciles à assimiler que l'écrit.
-Suivre la procédure indiquée. Exemple concret, les gants et les lunettes, ce n'est pas pour faire joli. La soude, c'est dangereux.
-Quand c'est possible, fabriquer ces premiers savons avec une personne déjà expérimentée. ça évite d'être un peu (beaucoup) fébrile et de risquer de faire des bêtises.
- Pour les premières fabrications, utiliser de la soude liquide plutôt que solide, plus facile à manipuler.
-Ne pas lésiner sur les huiles essentielles. Pour obtenir des savons avec une odeur agréable, il faut miser sur 1% à 3% de la totalité de la formule.


(Crédit photos: Sylvie et Atalanta)

03/07/2016

J'ai (re)découvert les textiles lavables au festival zéro waste


Il y a les mouchoirs en papiers, le papier toilette, mais aussi les rouleaux de papiers essuie-tout dans la cuisine, les cotons démaquillants, les protections hygiéniques et je ne vous parle pas des couches évidemment... Nos vies quotidiennes sont une longue suite d'utilisation unique+ direction poubelle d'une foule de petits objets qui enflent nos déchets, polluent la planète et épuisent ses ressources naturelles. Mais la bonne nouvelle est que maintenant, il y a des alternatives et... Non, ce n'est pas si galère que ça.



Le Jeudi 30 juin, j'ai profité de l'une des conférences après Demain de Cyril Dion, co-réalisateur du film éponyme pour aller fureter au cabaret sauvage à l'occasion de la première la première édition du festival zéro waste. Je suis passée sans pouvoir m'attarder à côté d'un atelier autour du compostage... OK, je pratique déjà depuis 15 ans, mais il y a toujours moyen d'apprendre de nouveaux trucs, non ? Puis, j'ai bravé la foule agglutinée autour de la petite boutique des objets zéro déchets. Une idée top et très courue que cette boutique éphémère, parce qu'il est trop rare de trouver réunis autant d'objets liés au zéro déchet et la consommation responsable : shampoings et déodorants solides sans emballages, moon cup et bien évidemment tout l'arsenal des textiles lavables qui remplacent le jetable.

Toutes ces alternatives m'avaient intriguée et comme je n'en connaissais qu'une partie, j'ai rejoint l'un des ateliers sur les textiles sanitaires animés par ApiNapi, site qui vend des produits mais accompagne également collectivités et parents vers des pratiques plus écologiques, saines et durables.
L'animatrice nous présente un grand choix de couches. OK, je n'ai pas d'enfants, donc les couches ne sont pas le domaine où je suis la plus calée. Mais je trouve quand même que des solutions sont proposées pour différentes situations, nuit, jours, change complet, culotte séparée.

Lorsque l'on passe aux autres textiles, je tend l'oreille. J'utilise depuis deux ans des carrés de nettoyage lavables en bambou qui sont top et j'ai déjà offert à des copines qui se maquillent (contrairement à moi), des carrés démaquillants. Mais la découverte du jour pour moi sont les grandes lingettes en coton. Je ne connaissais pas ce format, le textile est agréable au toucher et d'après l'animatrice, il sèche super vite. C'est l'alternative que je cherchais aux incontournables rouleaux de papiers jetable que l'on trouve dans nos cuisines. Bingo.