27/11/2016

J’ai testé pour toi l’Atelier des plantes


Au salon savoir faire et créations, il n’y a pas que des rubans et de la pâte fimo. Il y a également quelques stands plus orientés sur le bien-être avec une touche de DIY. C’est le cas de l’Atelier des plantes, que j’ai découvert à travers un... atelier de fabrication d’une huile pour peaux sèches. Je vous raconte ?




Découverte de l’univers. En attendant le début des tambouilles j’ai fureté sur le stand de la marque : plongeon direct dans un univers d’apothicaire, avec des rangées de flacons bruns étiquetés façon vintage. Créé par le groupe HSN basé à Aix en Provence -qui distille lui-même la plupart des huiles essenitelles, majoritairement bios et locales- la toute jeune enseigne d’un mois a la particularité de proposer à la fois des produits finis et des kits pour fabriquer soi-même. L’élaboration des produits émane de l’expertise jointe d’un pharmacien pour la dimension scientifique et Vincent, un thérapeute pour la dimension psycho-émotionnelle. En attendant l’atelier, je discute avec lui et renifle quelques huiles essentielles, dont le gingembre, la mandarine rouge et d’eucalyptus, qui sont parmi mes favorites : puissantes et divines. Je découvre également l’existence d’un outil astucieux sur le site : un corps humain virtuel, depuis lequel on peut trouver tous les soins proposées par la marque, en cliquant sur la zone concernée.


L’atelier. C’est parti pour la fabrication d’une huile de soins destinée aux peaux sèches. Ça tombe bien : la peau sèche, c’est tout moi. Armés d’entonnoirs et de petits flacons, nous comptons les gouttes comme des élèves modèles, selon la recette suivante :
0,3 ml (9 gouttes) d’huile essentielle de lavande vraie (solvant émotionnel)
0,6 ml (18 gouttes) d’huile essentielle de géranium rosat (régénération de la peau)
0,6 ml ( 18 gouttes) d’huile essentielle de camomille allemande (anti inflammatoire)
0,6 ml ( 18 gouttes) d’huile essentielle de palmarosa (délassant, antiseptique cutané)
0,3 ml (9 gouttes) d’huile essentielle d’estragon (antistaminique)
7,9 ml environ de macérat de millepertuis (dépression saisonnière liée au manque de lumière)
Un petit coup de ciseaux pour mettre le tuyau du flacon pompe à la bonne dimension et il n’y a plus qu’à essayer l’huile.
Verdict. Généralement je suis plutôt émulsion qu’huile pour nourrir ma peau, mais cette huile-là est très agréable à utiliser. La camomille lui donne une jolie couleur bleue. Son odeur est agréable mais très forte, parce que le dosage en huiles essentiel est délibérément élevé pour des effets plus profonds.



Le petit plus. A la fin de l’atelier, tous les participants ont choisi un complexe de gemmothérapie. J’ai pris douce nuit. Le test est supposé se faire sur un mois, mais la bonne nouvelle est qu’au bout d'une dizaine jours, je dors déjà mieux !


De la réalité à la fiction. Sur la page d'accueil du site de l'Atelier, l'image de la jeune femme en lévitation me rappelle l'un de mes épisodes favoris de The magicians, une série que j'ai découverte cet automne et que j'adore. L'ambiance visuelle de l'atelier me renvoie également à l'Apothicaire, une série de littérature jeunesse originale et dépaysante.

13/11/2016

J’ai appris à faire les makis végans à Marjolaine


Le salon bio Marjolaine, est l'un de mes rendez-vous préférés. Outre les stands aux mille saveurs et fragrances, il y a toujours des conférences ou des ateliers intéressants. Il y a deux ans, un atelier de crusine m’avait permis d’apprendre à fabriquer un délicieux "fauxmage". Cette année, j’ai opté pour pour une option végane de l’art culinaire asiatique que j’adore.


Trinh, notre animatrice d’Inspirations Veggie commence par nous expliquer l’origine des sushis. Ces délicieuses bouchées sont nées lorsque les Japonais ont réalisé que le poisson se conservait mieux dans le riz vinaigré que seul. Trinh nous précise que dans la diététique chinoise, chaque plat doit contenir toutes les saveurs et tous les nutriments. Voilà pourquoi les makis allient légumes, protéines, hydrates de carbone et combinent l’acide avec le salé mais aussi des notes sucrées ou un peu d’amertume.




Je suis également heureuse d’apprendre que le riz complet rond qui se trouve dans mon placard est adapté à la fabrication des makis, comme ça je vais pouvoir essayer sans attendre. Je suis moins ravie de découvrir qu’en fait, je ne sais pas faire cuire le riz. Il n’est pas trop tard pour apprendre donc : Un volume de riz+ 1, 6 volume d’eau pour les makis. Autre précision : dès que l’eau est parvenue à ébullition, il faut couvrir, le riz cuit à l’étuvée. Noooon, ne me dite pas que je suis la seule à l’ignorer ! Ma seule excuse est que ma spécialité est la mousse au chocolat pas les sushis.


Trinh nous distribue ensuite de petites nattes adorables, comme celles que j’ai parfois aperçues dans les coulisses des restaurants japonais. Pour ne pas salir la natte, on la recouvre d’une pellicule de film étirable. Sur notre natte, nous plaçons la feuille d’algues dans laquelle nous allons rouler nos makis en prenant soin de laisser la partie brillante à l’extérieur. On prend un peu de retard, parce qu’un débat (très intéressant) est soulevé autour de l’origine des algues. Je découvre ainsi qu’il existe des algues bios, cultivées en bassin.

On passe ensuite à la partie la plus intéressante: la réalisation des makis. Il faut d’abord étaler une petite couche de riz sur les deux tiers de la feuille d’algues pour pouvoir fermer le maki. Ensuite, on complète selon les goûts : pour moi, un batonnet de carotte, un autre de tofu, des graines germées, un peu d’houmous et hop, on roule le tout ! Et ça marche tout seul. OK mon rouleau n’est pas parfait mais il se tient. Je le découpe en tranches et c’est le moment de la dégustation dans une sauce toute simple pour moi : soja salé+wasabi. Certain ont ajouté du vinaigre et du sirop de riz.

Conclusion : végans ou non, les makis c’est tout simple à réaliser. Je vais peut-être faire une petite descente dans ma plus proche supérette bio pour acheter un kit.