16/07/2017

Promenade dans mon petit potager urbain

Cette année, je n’ai pas trop parlé de mon petit potager bio. Mais cela ne signifie pas qu’il n’existe plus. Il se porte même comme un charme, profitant de l’alternance entre pluies et grand soleil. Voici donc une petite galerie photo.





Les petits pois, miam! A force de les voir grimper partout depuis trois ans que j'ai commencé à les cultiver, je leur ai construit un tipi rien que pour eux cette année. Ils sont ravis. Je n’en ai jamais eu autant.












Un soupçon de Milpa. Depuis trois ans que je fais pousser du maïs, je l’associe aux haricots qui grimpent joyeusement sur les pieds, qui sont nettement plus grands que moi... OK, ce n'est pas exploit. En plus des poivrons à proximité, j’ai ajouté quelques salades aux pieds des maïs. Suites aux attaques incessantes des baveuses les années précédentes, la plupart de mes douces laitues ont poussé dans la serre, jusqu’à arborer de trop grosses feuilles pour les petites bouches voraces. Seule déception, les aubergines boudent et ne fleurissent pas, probablement affaiblies par les vagues de chaleur successives.















Farandole de tomates. Les premières tomates sont apparues et grossissent à toute vitesse. Au menu, stupice, noires, jaunes ananas, noires cerises, rouges cerises poires, et cerises « surprises » multicolores. Vous l’aurez compris, j’adore les tomates noires et les tomates cerises.



Poivrons bruns de l'association potagers gourmands à la ferme des trembles. De quelques graines de poivron brun échangées sur un stand Colibris-Incroyables Comestibles, ont résulté en 2016 les premiers poivrons que j'ai récoltés en partant de graines et non de plants achetés. Leur taux de germination est excellent et les plants sont vigoureux et productifs









Les concombres à l'assaut du potager. J'avais pourtant prévu un treillis plus large et plus haut que les années précédentes. Mais l'ensoleillement a permis à mes pieds de concombres de grimper à toute vitesse. Le treillis était dépassé début juillet, certains pieds se sont accrochés aux maïs voisins, d'autres grimpent dans la bignone. Et moi je récolte de délicieux concombres juteux et savoureux, comme quoi même sur une petite surface de 12 m2, on peut avoir de beaux résultats. Je n'attends plus que les premières courgettes qui se font désirer.

05/07/2017

Un grand bol de zénitude à la Fondation Good planet

La fondation Good Planet de Yann Arthus-Bertrand, ça vous dit quelque chose ? Vous avez probablement vu un ou plusieurs des célèbres films de son créateur. Vous ignoriez peut-être, en revanche, que la fondation avait désormais son lieu dédié. Et pas n’importe lequel, puisque c’est au domaine de Longchamp, au coeur du Bois de Boulogne, que l'association humaniste du magicien-photographe-cinéaste a fait son (beau) nid.


Le domaine n’est ouvert au public que depuis un mois et demi. Mais après quelques heures sur place, on doute que ce "secret" en reste un très longtemps. On s'y sent tellement bien. En ce dimanche de juillet, je passe les grilles avec Florence et Ghislaine, deux « colibricopines » du Groupe Local Saint-Maur. Nous sommes accueillies par deux hôtesses charmantes qui nous remettent des plans et nous présentent le programme de l’après-midi. Une discrète urne transparente dans laquelle on aperçoit quelques billets, rappelle que le prix de l’entrée est à la discrétion de chacun.

Comme il fait bon piquer une sieste les narines chatouillées par les aromates.

Nous débutons notre exploration par une pause méditation guidée. Une immense salle au parquet immaculé, bordé des baies ouvertes sur le parc, nous accueille. Difficile de croire que l’on est à Paris, à dix minutes de bus de la porte Maillot (en attendant la station vélib). La mairie n’aura pas besoin de délivrer des permis de végétaliser autour du château : le domaine est un écrin de verdure et un temple de biodiversité. Notre méditation nous permet de nous connecter avec nous-mêmes comme avec l'atmosphère des lieux et nous prépare à la suite de la visite. Sur les murs, des graphiques sur le bonheur dans le monde nous accompagnent, alors que nous découvrons les multiples salles équipées d’écrans géants, qui projettent en boucle les opus de Yann Arthus-Bertrand. Ainsi que le précise son site, Le domaine de Longchamp est « dédié à l’écologie et l’humanisme ». Le projet Human est au coeur du message.

Une petite rivière au pied des fruitiers. 

Nous nous posons ensuite dans un salon bibliothèque cosy et propice aux échanges pour assister à la conférence de Nicolas Tavernier sur son ouvrage Un village sous influence. Alors que celui-ci nous raconte quelques bribes de son expérience douloureuse de maire adjoint dans une petite commune, une surprise à l’emblématique moustache se glisse parmi nous: Yann Arthus-Bertrand en personne. Le maître des lieux se mêle au groupe et évoque très volontiers son nouveau bébé : «Lorsque j’ai parlé de ce lieu, personne ne croyait qu’il pourrait exister », affirme-t-il. Toujours à la recherche de mécènes pour permettre à ses rêves altruistes de prendre forme, le cinéaste annonce que 2500 enfants défavorisés viendront prochainement à la fondation, pour passer une journée au vert dédiée à l’agriculture durable et l’alimentation éco-responsable. Un pavillon de ce domaine "concédé pour 30 ans par la ville de Paris», précise son président, accueillera également en 2018 des cours de cuisine, dispensés par Alain Ducasse dans le cadre d’un projet autour de l’alimentation durable.

Le salon où l'on cause d'écologie, d'alimentation responsable ou du prochain film de Yann Arthus-Bertrand sur les femmes.

Après la conférence, un tour du domaine nous voit sillonner entre les expos photos thématiques disséminées dans les jardins, admirer le potager et le verger luxuriants, où les tomates et pommes grossissent sous les yeux curieux et gourmands des visiteurs. Nous reviendrons certainement, parce que nous n’avons pas tout vu, notamment la salle dédiée aux instruments de musique du monde.




Pratique. Le domaine se trouve au 1 carrefour de Longchamp, 75116 Paris. Il est ouvert au public du mercredi au dimanche. La journée du dimanche 8 juillet est consacrée aux abeilles. Si vous souhaitez venir avec vos enfants, des activités leur sont réservées. Si dans l'esprit Colibris, vous souhaitez faire votre part, vous pouvez également vous inscrire sur le site pour devenir good'bénévole, ou même proposer un événement.

Le "boss" dans son domaine.