23/04/2018

J’ai testé pour toi un moment cocooning avec oOlution


Les réunions style tupperware, tu connais ?  Oui, je sais: ta mère, voire ta grand-mère en organisait et tu trouves ça grave ringard. Mais en fait, pas du tout! Quand c’est bien fait, ça peut être sympa, convivial et instructif. J’ai participé à un moment cocooning avec oOlution, une marque de cosmétiques ultra éthiques. Je te raconte tout.



Pour commencer, le moment cocooning auquel j’ai participé était un chouille particulier, parce qu’une équipe de télévision était présente pour tourner un sujet sur Anne-Marie Gabelica, la fondatrice de la marque. Celle-ci était donc parmi nous. Si tu regardes l’émission la Quotidienne, tu connais peut-être déjà Anne-Marie à travers ses chroniques beauté aussi naturelles que pétillantes (et garanties sans huile de palme ni dérivés de paraben).

«un cahier des charges plus exigeant que celui du label bio»

L’après-midi débute par un petit jeu. Chaque participante doit choisir une carte représentant un fruit : ça tombe bien j’adore les cartes, j’ai tellement de jeux à la maisons entre les deck yoga, tai chi ou chakras, qu’ils occupent toute une étagère. Je choisis la carte myrtille, parce que... miam! Chacune à notre tour, nous lisons les principes actifs du fruit choisi.
Ana, l’activatrice de beauté, nous demande ensuite si nous déciderions d'une mono-diète du fruit en question. Révolte générale à laquelle je participe : j’aime trop les cerises et les bananes pour me contenter de myrtilles. Anne-Marie nous explique alors qu’en cosmétique, c’est du pareil au même. D'où la pertinence des formules riches et complexes choisies par oOlution, dont les soins comportent plus de 65 ingrédients actifs:
« Cela nous a pris trois ans pour formuler nos soins en diversifiant nos sources et en s'inspirant de la nature», raconte la fondatrice, dont la démarche a abouti à «un cahier des charges plus exigeant que celui du label bio».

Nous passons ensuite au diagnostic de notre peau, en répondant au questionnaire. Le résultat détermine lequel des soins oOlution nous convient le mieux.  Et si ça t'intéresse, tu peux réaliser ce diagnostic gratuitement sur le site de la marque. Ensuite, nous testons les produits. Je connais déjà les principaux soins que j’avais testés (et approuvés) peu après leur sortie. Mais je découvre avec curiosité la nouvelle gamme hygiène. Je porte un intérêt particulier à gentle angel, parce que je cherche un gel nettoyant visage pour alterner avec le nettoyant gommant que je fabrique. J’utilise gentle angel depuis maintenant quatre semaines et j'en suis très satisfaite. Le rendez-vous s’achève par un échange convivial entre les participantes autour d’une savoureuse tasse de thé et de délicieux gâteaux préparés par l’animatrice.

Anne-Marie Gabelica et Ana, l'activatrice de beauté


Mieux connaître oOlution. Tu peux acheter les soins, découvrir le blog et  te relier à ses réseaux sur le site de la marque, qui vient de fêter ces cinq ans d'existence. La plupart des chroniques beauté dans la quotidienne d’Anne-Marie Gabelica sont postées sur sa page facebook. Tu peux également la suivre sur instagram (@amgabelica) et twitter (@AMGabelica).

16/04/2018

Le guide pour agir d’Astérya, bible du citoyen engagé


En décembre dernier, je vous avais présenté deux petits guides d’action citoyenne. Depuis, ma route a croisé celle du guide pour agir en région parisienne, réalisé par l’association Astérya, qui mérite un petit détour. 


Qu’est-ce que j’y trouve ? Le guide est une "brique" de presque 400 pages, qui répertorie les actions possibles par catégories : agriculture et alimentation, biodiversité et végétalisation, deuxième vie, démocratie et mouvements citoyens, habitat, éco-finance, culture, mobilité etc. Petite précision, ce guide ne concerne pas que l’écologie, la catégorie la plus complète est celle de la discrimination et l’entraide et elle représente quasiment un tiers du guide.
Au sein de chacune des seize catégories, sont développées un certain nombre de thématiques, et pour chacune d’entre elle, plusieurs organismes sont présentés. A l'arrivée, c'est un foisonnement d’associations, ONG et projets dans un nombre de domaines très large, pour lesquels le guide offre des moyens vérifiés de se relier.


Comment l’utiliser. Pour mieux comprendre l’utilisation du guide avant de l’avoir entre les mains, voici deux exemples concrets. Exemple 1: Je vis dans un immeuble à Paris, mais j'ai envie de croquer dans des légumes qui ont du goût, qui si possible n'ont pas fait 5000 kilomètres pour arriver jusqu'à moi et même de connaître la personne qui les cultive... (OK, OK, je n’ai pas fait ce choix par hasard). Le guide propose des alternatives locales, AMAP, coopératives alimentaires etc. Et si en plus je veux mettre moi-même les mains dans la terre, il y a des dizaines de lieux et d'actions proposées.
Exemple 2 : le sexisme me hérisse et je me suis promis de dédier à défendre les droits des femmes (J'avoue... c'est également un domaine qui me tient à cœur). Dans la catégorie discriminations et entraide, tout un chapitre dédié aux femmes, présente des associations aussi variées que Action'elles, un réseau pour soutenir les projets de femmes entrepreneures ou le collectif féministe contre le viol.
Allez, un petit exemple 3 pour la route. L’année prochaine, je finis l’université et je rêve de monter ma boîte dans l’ESS. La catégorie menez vos initiatives à la fin du guide, m’oriente vers un certain nombre d’organismes qui pourront soutenir la création de ma start up dans l’ESS.



Où se le procurer. Vous pouvez désormais faire l’acquisition du guide par le biais de la plate-forme DreamAct. Le prix est libre, même si une somme de 10€ (auxquels s’ajouteront les 5€ de livraison) est suggérée. Imprimé à Paris sur papier recyclé, le guide est également disponible dans des ressourceries et lieux alternatifs répertoriés sur le site d'Astérya.

L’association derrière le guide. Existant depuis 2014 Astérya explique dans le dossier de présentation du guide, avoir pour objectif "d'accompagner les personnes souhaitant agir pour une société plus solidaire, écologiques et citoyenne". S'appuyant sur une grosse trentaine de bénévoles, L'association organise les cafés envie d'agir, pour partager des moyens d'action sur une thématique au sein d'un petit groupe. Elle s'appuie également sur des connecteurs citoyens, qui relient notamment les personnes en quête d'engagement avec les organismes qui correspondent à leur aspiration. Un peu comme les Colibris!

"C'est bien gentil tout ça, mais moi j'habite à Lyon!" Pas de panique, puisque l'idée du guide Asterya est venu de son pendant lyonnais, le guide Anciela. Et d'autres métropoles nationales étudient la possibilité de réaliser un ouvrage de la même veine.

02/04/2018

J’ai testé pour toi un atelier féminin à la Freelance Fair


En mars, je vous avais présenté la Freelance Fair, à travers le portrait de Donatienne, sa coordinatrice. J’ai assisté à l’événement les 26-27 mars à La Bellevilloise et j’ai participé à des ateliers. Pour ceux qui me connaissent, dès que l’on parle de femme entrepreneures, engagées, indépendantes et d’égalité H/F, je fonce. C’est comme ça que je me suis retrouvée dans l’atelier fishbowl femmes free, sur le thème être indépendante au féminin. Je vous raconte.


La halle aux oliviers de la Bellevilloise, un cadre relaxant et inspirant pour les ateliers


Sur la mezzanine de la hall aux oliviers, s’installent en cercle une douzaine de participantes et d’intervenantes. J’écoute avec attention le témoignage de femmes qui ont quitté des jobs salariés pour se mettre à leur compte. Parfois le cœur léger, parfois avec une appréhension qui ne les a pas dissuadées de sauter le pas. L’ambiance est intimiste et chaleureuse et très vite la parole se libère entre les participantes. La première tendance qui se dégage est qu’aucune ne regrette le grand saut dans le vide. « Dans mon entreprise, j’avais l’impression de devoir choisir entre être mère et bosser », confie l’une d’entre elles.



Dans l’ensemble, les entrepreneures se félicitent de la souplesse que leur statut d’indépendante a apporté à leur vie. Mais elles reconnaissent avoir dû surmonter de nombreuses craintes :  négliger leur famille, ne pas trouver un juste équilibre entre travail et vie perso, ni de séparation entre l'un et l'autre si elles travaillent chez elle. Ou encore ne pas réussir à rapporter assez d’argent dans leur foyer.
L’argent est l’un des dossiers "chauds". L'une des participantes assure que "générer mes propres revenus en tant que freelance m'a permis de reprendre le pouvoir sur ma vie professionnelle". Mais notre animatrice nous rappelle tout de même que la rémunération des freelances au féminin est de 24% inférieure à celle de leurs homologues masculin, un écart comparable à celui des salaires, hélas. Elle souligne également que les femmes ont tendance à moins investir sur elles-mêmes que les hommes.


Eléonore, qui représente le groupe Egae, investi dans la défense de l’égalité des droits Hommes/Femmes, insiste sur le manque de légitimité que ressentent les femmes, parfois au mépris de la réalité et qui a conduit à la création de l’annuaire des expertes, qui offre une large choix aux médias pour faire appel à des intervenantes de sexe féminin et rééquilibrer leur présence sur la scène publique, par rapport aux… 80 % d’ hommes. Proportion qui a légèrement évolué depuis cette création.


Si les stéréotypes ont la vie dure, ils sont parfois complexes à vivre pour les familles qui ont décidé de les bousculer. Et les hommes ne sont pas épargnés. L’une des participantes nous raconte ainsi les difficultés rencontrées par son couple, où madame travaille et monsieur s’occupe du foyer. La situation a été choisie délibérément par son conjoint et elle. Celui-ci assume son rôle, mais vit très mal la réception de celui-ci en société. Freelances ou salariées, le monde de l'égalité H/F est encore en mode construction.

Quand Angel prend des notes, ça ressemble à ça


A côté de moi, j’observe depuis le début de l’atelier, une jeune femme qui fait de jolis dessins sur un cahier. Comme à priori il n’y a pas d’interros ni de notes à la fin de l’atelier, j’en profite pour loucher sur la copie de cette astucieuse voisine et je découvre vite qu'Angel transcrit visuellement nos échanges. Prise de scrupules, je lui demande des précisions et... l’autorisation de prendre son œuvre en photo… Je me dis que cette prise de notes graphique qu’elle qualifie de traduction visuelle complétera à merveille mon récit.




Ma conclusion. En dépit des difficultés que nous rencontrons les unes et les autres, ces échanges entre femmes freelances m’ont conforté dans la conviction qu’il s’agissait d’un statut à ne pas négliger pour nous. Il apporte une certaine souplesse dans notre quotidien, nous oblige à surmonter certains blocages (manque de confiance en nous, réticence à nous vendre et parler d’argent), nous permet de développer nos qualités et compétences propres et de bénéficier plus directement du résultat de notre labeur.